jeudi 14 mai 2009

It's a wonderful Second Life... Breathe...

It's a wonderful Second Life... Breathe... from samlowry on Vimeo.



Internet, P2P, fluxes, connections, all these are made to help us shape, imagine, render, construct, share dreams, visions, insights ...

Apple against Hadopi ? Could this be possible ?



Please Mister Jobs do the same commercial for us in France as you did this one in 1984 - Hadopi french law will constrain us to step back into a securitary regime where the freedom to share ideas music and opinions will be filtered and shaped to force us to consume only governemental products and artists. Hadopi's software will have no Mac and Linux compatibility. Mac and Linux will be the shelters of freedom.

Internet is everything as long as no borders are raised.
Hadopi is one of them, a digital Berlin mauer ...

wildo

vendredi 8 mai 2009

Cinemas Hors Circuits - Salon du DVD


Unique salon dédié à l’édition cinématographique indépendante, Cinémas hors circuits réunit pour sa seconde édition une soixantaine d’éditeurs, majoritairement de DVD.

L’objectif du week-end est la valorisation du travail spécifique des éditeurs indépendants autour de stands, à travers des rencontres, des discussions, des projections et un service de vidéo à la demande.

Pour le public, c’est l’occasion de rencontrer ces passionnés du 7ème art qui mettent à notre disposition des œuvres rares, ressuscitent des classiques et des auteurs oubliés, qu’elles relèvent de la fiction, du documentaire, de l’animation ou de l’expérimental. Panorama articulant découverte et réflexion, Cinémas hors circuits facilite l’accès à des œuvres souvent absentes ou mal représentées dans la grande distribution spécialisée.

Pour les professionnels, le week-end est un moment privilégié d’échange et de découverte.

Cette seconde édition s'ouvre à l'international avec des éditeurs québécois, suisses, belges et anglais.

L’entrée est libre

Cinémas hors circuits : salon du DVD & des éditeurs indépendants de cinéma

samedi 16 mai de 14h à 21h
dimanche 17 mai de 14h à 20h


Point Ephémère 200 quai de Valmy 75010 Paris

jeudi 7 mai 2009

Venez découvrir le film "Masques"




Nous sommes très heureux de vous inviter à venir découvrir le dernier film de Jérome Boulbès...
Masques en avant-première.
Ce sera le mardi 12 mai, au Forum des images, à partir de 19h.

Il y aura trois séances : 19h, 19h30 et 20h.
Nous projetterons "Masques", "Eclosion" (son film précédent) et un court documentaire sur la fabrication du film.

Attention, c'est une petite salle ! Essayez de venir pour la première séance.

Nous irons prendre un pot ensuite. Jérome aura plaisir à échanger quelques mots avec vous.

N'hésitez pas à faire circuler l'information !

Amicalement

Lardux Films

Forum des Images
Forum des Halles
2, rue du Cinéma, 75001 Paris
Métro : Les Halles (sortie Saint-Eustache, Place Carrée)

Pour en savoir plus sur le film : www.rascagnes.com

Contact : Lardux Films
01 48 59 41 88 - www.lardux.com - lardux@lardux.com

Festival de la poèsie sonore


FESTIVAL DE POESIE SONORE



du 8 au 17 mai 2009

Premier acte d’une mutation, la poésie sonore entre à la Maison de la Poésie par la grande porte. L’histoire tourne sa roue. La poésie réprouvée, l’expérimentale, la mêlée d’électronique, l’emmêlée de computer, la poésie offerte à la matière contemporaine se montre et s’écoute pendant dix jours chez nous : la poésie sonore dans tous ses états fait son festival, première édition qui en appellera d’autres, saison après saison, au mois de mai. Le théâtre tout entier lui sera dédié.
Claude Guerre.



avec Bernard Heidsieck, Christian Prigent, Arnaud Churin, Alvaro García de Zúñiga, Jean-Pierre Balpe, Jacques Bioulès, Edith Azam, Raoul Sangla, Melle Paul, Jérôme Game, Djiz, Charles Pennequin, André Dion, La Muse en Circuit, Wilfried Wendling et Jean-Marc Bourg

Télécharger le programme détaillé


Pass Poésie Sonore 30 € (à réserver ou à acheter de préférence entre 14 h et 18 h par téléphone ou sur place)

mardi 5 mai 2009

…before you lose everything

Une compilation faite par un ami Myspace à laquelle j'ai participé en y incluant Larsenik 1et 2 de mon dernier album Uchuu.

Partager est un droit ... ne l'oublions pas ...

05/05/2009

christian di vito proudly presents “before you lose everything” compilation.

cover

thanks to all my FB/MS friends involved in this project. i really appreciate it.

prova-titoli11

all the best.

DOWNLOAD!!!


Hadopi : Déclaration de guerre

Déclaration de guerre

Filed under: abstractmachine, code, rant — Douglas Edric Stanley @ 22:54 pm

For all the English readers out there, I’m sorry, but this one’s going to be en français: the land of « Liberté Égalité Fraternité » is yet again dangerously close to passing what many have been calling a « liberticidal » law, but that might more aptly called a « future-art-killer ». Two days ago, a film opened in New York entitled RiP: A Remix Manifesto; the film has also been distributed under a CC-BY-NC licence and therefore can easily (and legally) be downloaded off of Pirate Bay and other sources; I suggest you see it, and donate to the cause. In it, the filmmakers describe the current cultural battle as a war, and I couldn’t agree more.

With that in mind, here then is my open letter to Christine Albanel, the Minister of Culture, in which I ask her to rethink her position on this current cultural war:

Madame la ministre, demain vous reprenez les débats concernant votre proposition de loi « HADOPI ». Vous nous dites que cette loi est là pour nous protéger, nous les artistes, via une réponse « graduée » et « pédagogique » qui viserait le rétablissement d’un rapport plus équitable entre le public et les créateurs. Il y a eu beaucoup de débats sur cette loi, concernant principalement la question des libertés fondamentales des citoyens et de leur droit d’accès à l’information — autrement dit les conséquences de cette loi en partant du point de vue du consommateur (de la culture). Mais j’aimerais apporter un autre point de vue, partant cette fois-ci du point de vue de l’artiste.

Pour les artistes, cette loi ne répond pas à nos véritables problèmes. Elle en crée même des nouveaux. Ce n’est pas le public en tout cas qui doit nous faire peur, et ce n’est surtout pas le public qui nous empêcherait de créer. Il y a un déséquilibre, peut-être — mais tôt ou tard, nous finirons par nous retrouver. Il serait absurde dans tous les cas d’imaginer un quelconque antagonisme entre les artistes et leur public, encore moins un public de plus en plus demandeur de créations artistiques. Non, la véritable tension se trouverait plutôt entre les artistes et les acteurs qui en vivent — l’industrie culturelle. Il s’agit d’un problème parfaitement classique mais qui nécessiteraient aujourd’hui des renégociations autant sur les nouveaux moyens de diffusion que sur les nouveaux moyens de création. Je dirai même qu’il faut d’abord régler les problèmes du droit de la création, avant de se poser la question de la diffusion. Nous avons besoin de votre aide dans cette rééquilibrage, qui commence par l’arrêt des abus des mêmes systèmes de protection qui étaient sensés nous protéger et que vous déclarez défendre.

L’artiste d’hier n’est pas celui d’aujourd’hui et encore moins celui de demain dont nous ne devinons même pas les contours. Votre loi ne prend pas en compte ces changements; pire, elle fait perdurer un régime d’oppression artistique qui depuis longtemps empêche l’émergence de nouvelles formes qui ne rentreraient pas dans ses modèles de propriété intellectuelle. Où est-il marqué dans votre loi que les artistes du remix, de la détournement des média anciens, seront protégés contre les pratiques draconiennes des industries culturelles qui gardent ces « propriété » tel un cerbère contre toute réappropriation, notamment celle qui leur insufflerait une nouvelle inspiration ? Car c’est ici que les lois supposées nous protéger sont devenues des lois servant à étouffer nos créations. Combien d’artistes doivent être attaqués par les avocats des « majors » avant de réagir en notre défense, en nous proposons des actions (peu importe la forme) qui encouragerait les créations de demain, tout en respectant celles d’hier ? Les formes de censure dont nous souffrons sont avant tout économiques, mais finissent par devenir des formes de censure esthétiques, et qui se transforment même dans certains cas (que je connais malheureusement trop bien) en de la censure politique. L’économie ancienne de la culture nous étouffait, et c’est aujourd’hui qu’enfin nous nous débarrassons de ces lobbies qui ne sont rien d’autre que des défenseurs de la monoculture. Ce sont alors les lois elles-mêmes du droit d’auteur qui doivent être changées, celles créées pour une ancienne forme de création (et de sa diffusion). Et c’est aux anciens gardiens de la citadelle de la culture de s’adapter à la nouvelle donne, et surtout pas l’inverse.

Enfin, ce n’est pas en avançant les dates de sortie des DVD que vous aller inscrire les français dans les enjeux du XXIème siècle. Oubliez la vidéo à la demande, car le public lui-même s’est transformé. La notion de consommation culturelle a muté : ouvrez votre navigateur et vous verrez que l’internaute ne se contente plus de consommer les films, désormais il cherche à en être acteur, se situant quelque part entre curateur, commentateur, et créateur avec une part de moins en moins important de consommation. N’importe quelle loi proposant une harmonisation d’un monde technique et culturel ancien avec le monde nouveau doit commencer par assumer cette nouvelle donne d’une production culturelle en éternelle mutation et bidirectionnelle. Il faut protéger cette nouvelle forme de consommation, cette nouvelle forme de jouissance culturelle, contre les anciens modèles économiques qui sont, malheureusement, incompatibles avec elle. Le public est dans la même posture que nous les artistes, il cherche à créer.

C’est ici d’ailleurs sur ce dernier point que je diverge avec ceux qui prônent la création d’une licence globale : celle-ci est peut-être une solution, mais une solution uniquement temporaire. La licence globale prolonge elle aussi un modèle désuet, basé sur l’idée d’une consommation (passive) des contenus, comme s’il s’agissait de petits paquets de CD ou de DVD, mais distribués sans le support. Alors que l’avenir se trouve plutôt dans des formes audiovisuelles mutantes et algorithmiques qui ne peuvent même pas s’identifier dans telle ou telle copie puisque son raison d’être c’est justement de perdurer dans une adaptabilité permanente. Comment rémunérer correctement ces nouvelles formes tout en encourageant leur distribution ? Nous ne savons pas encore et c’est encore moins votre loi qui nous aidera puisqu’elle est ouvertement hostile aux algorithmes, qui sont suspectés de vouloir détourner ce DRM que même l’industrie culturelle a fini par abandonner. Nous les artistes ont bien moins peur des algorithmes, car nous comprenons que c’est grace à eux que nous oeuvres de demain fonctionneront.

Permettez-moi madame de vous faire une suggestion. Actuellement, vous pouvez téléchargez gratuitement et en toute légalité le film « RiP: A Remix Manifesto », distribué sur Pirate Bay sous la licence Créative Commons CC-BY-SA ou que vous pouvez visionner directement sur le site du National Film Board of Canada. Je vous le recommande très fortement, notamment pour ces valeurs pédagogiques concernant le rôle de la réappropriation dans l’histoire des expressions culturelles. Vous verrez, par exemple, que les droits que vous défendez ne sont peut-être pas aussi propres que vous ne le pensiez. Mais dans ce film, vous trouverez surtout un modèle d’action à la fois politique et artistique, via Gilberto Gil le célèbre musicien et ancien ministre de la culture brésilien : « Nous cherchons toujours à donner aux gens, aux enfants, accès. La nature même de la création, c’est le partage. Tout vient de quelque chose d’autre, c’est comme une réaction en chaîne » (01:12:58). Le rôle d’un ministre de la culture c’est la défense de la culture, de sa création et de son partage. Regardez la magnifique bibliothèque, encore plus grande que celle d’Alexandrie, que les amateurs d’art ont créé grâce au réseau de partage peer-to-peer. Est-ce que les grands industriels de la culture, que vous protégerez que vous le voulez ou non en passant cette loi, peuvent en dire autant ?

// Douglas Edric Stanley, http://www.abstractmachine.net

“HADOPI : LA CRÉATION SACRIFIÉE”

Le blog de l'île de Ré

La tribune de Philippe Couderc, président de la Feppia (Fédération des producteurs et éditeurs indépendants d’Aquitaine, 22 labels adhérents) et Eric Petrotto, président de CD1D, fédération nationale de labels indépendants (100 labels adhérents – www.cd1d.com)

“HADOPI : LA CRÉATION SACRIFIÉE”

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les députés,

Alors que la loi « Création et Internet » revient au Parlement, nous, producteurs indépendants de musique, voulons vous interpeller en apportant un éclairage radicalement différent de celui généralement promu par les grandes compagnies du disque.

Les producteurs indépendants de musique (communément aussi appelé labels indépendants) sont aujourd’hui plus de 600 en France et cumulent plus de 3 000 productions par an. Ils sont très souvent de toutes petites structures (SARL, scoop, association) comportant de 0 à 5 salariés en moyenne. Pour paraphraser le Syndicat de l’artisanat, ils sont aujourd’hui la plus grande maison de disques de France, produisant 90% de création originale, soit généralement les première, seconde ou troisième œuvres d’artistes de tous horizons et de toutes esthétiques musicales. Très souvent hors des sentiers battus, ils représentent la véritable diversité culturelle que ce pays se flatte à raison de défendre. Sans eux, les Dominique A, Yann Tiersen, Ogres de Barback, High Tone… n’auraient jamais débuté (la liste pouvant être longue). Aujourd’hui, cette liberté de créer est menacée, car la majorité de ces structures indépendantes est au bord de l’asphyxie.

Les labels indépendants sont partagés quant à cette loi. Pourquoi ? Parce qu’au fond, si elle rappelle le droit inaliénable des ayant droits à être rémunérés, elle en oublie la réalité vécue par des milliers d’artistes et de producteurs, en même temps qu’elle pose de vraies questions sur les libertés individuelles.
Pour les acteurs indépendants, les conditions de travail n’ont jamais été faciles et idéales, crise ou non. Mais la dévalorisation constante de la musique orchestrée par les majors a rendu ces conditions difficilement tenables aujourd’hui. Dès 2006, la mort annoncée (pour 2010) du CD, par une presse n’écoutant que les poids lourds de l’industrie musicale, a précipité cette chute du marché et conforté un large public dans la totale dévalorisation du support. Non seulement il n’en est rien, mais encore aujourd’hui, le physique représente près de 90% des ressources des producteurs indépendants. Mais dans un pays qui a laissé détruire son réseau traditionnel de disquaires au profit de chaînes omnipotentes, ces ressources traditionnelles chutent désormais, sans que le numérique vienne à les compenser. Et il y a, malheureusement, fort à parier qu’il n’en sera jamais ainsi.

La politique de fuite en avant des majors a très largement contribué à la dévalorisation de la musique.
Par un discours inique contre le public, désigné comme voleur potentiel avant d’être amateur de musique, les majors ont radicalisé le phénomène, en développant en même temps une politique de prix cassé qui cherche à condamner le physique (moins rentable pour eux que le numérique). Après avoir bradé leur catalogue dans des offres parfois aberrantes (accès à l’ensemble d’un catalogue à volonté pour le détenteur de telle carte bancaire par exemple), les majors adoubent des sites de streaming tel Deezer.

Deezer est non seulement une escroquerie, mais surtout le dernier degré de la dévalorisation de la musique.

– Deezer a fondé son succès sur la gratuité totale d’écoute de musique piratée. Il est paradoxal que les majors du disque aient depuis tant d’années vilipendé les internautes pour adouber une société commerciale qui aujourd’hui encore propose du contenu piraté.
– Deezer n’est pas une radio. En effet, avec Deezer, vous choisissez d’écouter ce que vous voulez, quand vous voulez, autant de fois que vous voulez, là où vous le souhaitez. C’est une discothèque à distance écoutable depuis n’importe quel ordinateur ou téléphone mobile (type i-Phone). Contrairement à une radio qui diffuse un programme choisie par ses soins.
– La rémunération de Deezer aux producteurs est ridicule et inadmissible : 24 185 écoutes = 22,85 euros./em>
– Mais surtout Deezer avalise auprès du public l’idée que la valeur de la musique est égale à 0. Et c’est peut-être cela le plus grave, car rien ne le justifie.
– Si l’internaute grâce à Deezer peut se construire gratuitement sa propre discothèque consultable à volonté, pourquoi dès lors achèterait-il de la musique sur les sites de téléchargement légaux ?
– Enfin, on propage l’idée que Deezer favorise la découverte par l’internaute de nouveaux artistes. Il n’en est rien dans la grande majorité des cas. Aujourd’hui, les producteurs indépendants vendent toujours moins de disques et ne constatent pas une augmentation du public venant voir leurs artistes en concerts. Il y a bien d’autres moyens de découvrir de la musique via par exemple les réseaux sociaux type Myspace.

Avec Deezer, les majors du disque abattent la valeur de la musique au profit d’une rentabilité à court terme (combien Deezer a-t’il acheté sa « légalisation » par Universal ? Quel est la rémunération de Universal et quelle en est la répartition Universal / artiste Universal ? Les majors du disque construisent leur rentabilité de groupe puissant sur le dos des producteurs indépendants que nous sommes et dont ils font peu de cas.

A cela, nous devons remarquer qu’à aucun moment il n’est fait état de la responsabilité lourde que portent les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) dans la situation actuelle. Les FAI ont construit leurs réseaux, communiqué dans leurs campagnes publicitaires et acquis leur clientèle grâce à un contenu musical qui ne leur appartenait pas. Car à quoi bon souscrire du haut débit pour recevoir de simples courriels ? De télévision on ne parlait pas il y a encore quelques mois de cela, c’est donc bel et bien essentiellement la musique qui, avec le cinéma, a été le terreau du développement de l’internet commercial. Ces fournisseurs d’accès n’ont, à ce jour, jamais reversé le moindre centime à la musique. Au contraire, ce sont les chaînes de télévision publiques qui sont désormais en partie financées par une taxe versée par les FAI, par la grâce d’une décision politique.

Le débat doit aujourd’hui changer de nature et poser les vraies questions.
– assigner en justice de façon systématique (et collective) les sites faisant commerce de nos contenus en toute illégalité,
– créer une redevance prélevée sur le chiffre d’affaires des FAI destinée à la création,
– éliminer définitivement les problèmes d’interopérabilité matérielle et donner la libre utilisation des fichiers acquis légalement, dans la limite de son cercle d’amis,
– interpeller la Sacem sur la nécessité d’adapter son système de perception et de répartition aux nouveaux modèles technologiques,
– favoriser l’émergence de modèles économiques alternatifs aux grands conglomérats (qu’ils se définissent comme des majors ou des indépendants),
– réintroduire et développer le réseau de diffusion du disque physique, loin d’être mort, avec les disquaires ainsi que d’autres commerces de proximité tels les libraires, salles de concerts…
– lutter contre l’atrophie actuelle de l’offre physique dans les chaînes de magasins ; le disque est un objet culturel, pas un baril de lessive,
– intégrer plus largement les producteurs et labels indépendants dans toutes les discussions, réflexions et prise de décisions concernant la filière musique.

Il n’existe pas une solution miracle mais un ensemble d’actions concrètes à mettre en place qui puisse tout à la fois permettre tant aux internautes, qu’aux artistes et producteurs de redonner sa véritable place à la musique et sa pleine dimension artistique. Il est grand temps de s’y mettre, en laissant de côté ces combats stériles qui, on le voit bien, ne mènent décidément à rien. Car au rythme où vont les choses, il n’y aura dans quelques années que les majors du disque pour produire la musique et quelques sites adoubés par elles pour la distribuer. Il en sera alors fini des artisans de la musique que nous sommes, défricheurs depuis toujours d’une véritable diversité dans la création. Est-ce là le but recherché ?

De part l’urgence de leur situation, les producteurs indépendants que nous représentons par nos signatures, s’organisent enfin pour faire reconnaître et entendre leurs problématiques et leur importance primordiale dans la création. Nous sommes aujourd’hui prêts à prêter notre expertise et contribuer à construire enfin une vraie politique en faveur de la création, de la rémunération juste et équitable des artistes et producteurs, et d’un dialogue renforcé et constructif avec les internautes dont la grande majorité est toujours prêt à payer pour écouter de la musique.

Les premiers labels signataires : 6AM / AILISSAM / ALBA CARMA / AMOR FATI / AZA ID / BANZAI LAB / BEE RDS / CLAPPING MUSIC / LA CHAUDIERE PRODUCTION / COLLECTIF CA-I / COMPOSIT MUSIC / CRASH DISQUES / CRISTAL MUSIQUE / CRYPTOHYTE / DAQUI / DIAMOND TRAXX / DA SKUD REKORDZ / FACTO RDS / ICI D’AILLEURS / IOT / IRFAN [LE LABEL] / JARRING EFFECTS / HORSNORMES ! / KIUI PROD / MARABI / MARV / MEDIATONE / MILLE MILLIARDS / NEURONEXXION / ODETTE PRODUCTIONS / PATCHWORK / PLATINUM RDS / PRIKOSNOVENIE / SO YOUZ / SYNCOPE / TALITRES / TER A TERRE / TROISQUATRE8 / VAÏ LA BOT / VICIOUS CIRCLE / VOLVOX MUSIC / ZONE FRANCHE ainsi que les fédérations CD1D et FEPPIA.