jeudi 16 juillet 2009

Les Editions du Point d'Exclamation



Autre curiosité, les Editions du Point d'Exclamation pour lesquelles je viens tout juste de terminer un long morceau de 20' "Uscher" qui doit venir illustrer de manière musicale et sonore "La Chute de la maison Uscher" d'Edgal Allan Poe ...
Le tout va former un livre CD avec des planches de bande dessinées dans la veine des fameux Classics Illustrated américains. Parution prévue vers la rentrée 2009 ...

En attendant je m'attaque à la version film muet "La Chute de la maison Uscher" de Jean Epstein qui sera joué le 28 Aout prochain à la Bellevilloise à Paris.


http://www.ieditions.fr/
Classic Illustrated

La société de Curiosités



Or donc nous avons jouées, Elsibeth Valletti et moi-même le 14 Juillet à la Société de Curiosité.

Voici donc un lieu que je recommande aux amateurs de musique hors normes pour son originalité et sa convivialité si agréable.
Le lieu est ouvert depuis Avril 2009 et ce sont Alexandre Grauer et Eric Perrier qui s'occupent de la programmation.

La Société de Curiosité est une association qui regroupe déjà plus de 800 membres. La programmation met en écoute les plus grands jusqu'aux plus petits ... tout est possible, tout se croise, tout se rencontre. Présenter des oeuvres en cours, discuter avec le public, faire une performance, un concert, passer un film.

Dans un avenir proche il y a aura également des mini marchés du disque indé, des journées pour les tirages limités, des signatures etc
Sur place on bénéficie d'un petit bar pour se rafaraichir mais surtout, pour les compositeurs d'une superbe installation 7.1 Cabasse ... Je dois dire que c'est bien la première fois où j'ai eu un si beau son en concert live !

Voilà, donc nous avons passé un 14 Juillet aux petits oignons - en bonne compagnie, en beaux sons et belles oreilles attentives ...

Bravo pour le lieu, l'esprit et l'accueil ... a suivre !

La Société des Curiosités , 9 cité des 3 bornes Paris 11e.
Réservation : lasocietedecuriosites@gmail.com
Blog : La Société des Curiosités

dimanche 12 juillet 2009

LET US BREATHE : A Declaration of the Independence of Cyberspace


A Declaration of the Independence of Cyberspace

by John Perry Barlow

Governments of the Industrial World, you weary giants of flesh and steel, I come from Cyberspace, the new home of Mind. On behalf of the future, I ask you of the past to leave us alone. You are not welcome among us. You have no sovereignty where we gather.

We have no elected government, nor are we likely to have one, so I address you with no greater authority than that with which liberty itself always speaks. I declare the global social space we are building to be naturally independent of the tyrannies you seek to impose on us. You have no moral right to rule us nor do you possess any methods of enforcement we have true reason to fear.

Governments derive their just powers from the consent of the governed. You have neither solicited nor received ours. We did not invite you. You do not know us, nor do you know our world. Cyberspace does not lie within your borders. Do not think that you can build it, as though it were a public construction project. You cannot. It is an act of nature and it grows itself through our collective actions.

You have not engaged in our great and gathering conversation, nor did you create the wealth of our marketplaces. You do not know our culture, our ethics, or the unwritten codes that already provide our society more order than could be obtained by any of your impositions.

You claim there are problems among us that you need to solve. You use this claim as an excuse to invade our precincts. Many of these problems don't exist. Where there are real conflicts, where there are wrongs, we will identify them and address them by our means. We are forming our own Social Contract . This governance will arise according to the conditions of our world, not yours. Our world is different.

Cyberspace consists of transactions, relationships, and thought itself, arrayed like a standing wave in the web of our communications. Ours is a world that is both everywhere and nowhere, but it is not where bodies live.

We are creating a world that all may enter without privilege or prejudice accorded by race, economic power, military force, or station of birth.

We are creating a world where anyone, anywhere may express his or her beliefs, no matter how singular, without fear of being coerced into silence or conformity.

Your legal concepts of property, expression, identity, movement, and context do not apply to us. They are all based on matter, and there is no matter here.

Our identities have no bodies, so, unlike you, we cannot obtain order by physical coercion. We believe that from ethics, enlightened self-interest, and the commonweal, our governance will emerge . Our identities may be distributed across many of your jurisdictions. The only law that all our constituent cultures would generally recognize is the Golden Rule. We hope we will be able to build our particular solutions on that basis. But we cannot accept the solutions you are attempting to impose.

In the United States, you have today created a law, the Telecommunications Reform Act, which repudiates your own Constitution and insults the dreams of Jefferson, Washington, Mill, Madison, DeToqueville, and Brandeis. These dreams must now be born anew in us.

You are terrified of your own children, since they are natives in a world where you will always be immigrants. Because you fear them, you entrust your bureaucracies with the parental responsibilities you are too cowardly to confront yourselves. In our world, all the sentiments and expressions of humanity, from the debasing to the angelic, are parts of a seamless whole, the global conversation of bits. We cannot separate the air that chokes from the air upon which wings beat.

In China, Germany, France, Russia, Singapore, Italy and the United States, you are trying to ward off the virus of liberty by erecting guard posts at the frontiers of Cyberspace. These may keep out the contagion for a small time, but they will not work in a world that will soon be blanketed in bit-bearing media.

Your increasingly obsolete information industries would perpetuate themselves by proposing laws, in America and elsewhere, that claim to own speech itself throughout the world. These laws would declare ideas to be another industrial product, no more noble than pig iron. In our world, whatever the human mind may create can be reproduced and distributed infinitely at no cost. The global conveyance of thought no longer requires your factories to accomplish.

These increasingly hostile and colonial measures place us in the same position as those previous lovers of freedom and self-determination who had to reject the authorities of distant, uninformed powers. We must declare our virtual selves immune to your sovereignty, even as we continue to consent to your rule over our bodies. We will spread ourselves across the Planet so that no one can arrest our thoughts.

We will create a civilization of the Mind in Cyberspace. May it be more humane and fair than the world your governments have made before.

Davos, Switzerland

February 8, 1996


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Déclaration d’indépendance du Cyberespace

Gouvernements du monde industriel, géants fatigués de chair et d’acier, je viens du cyberespace, nouvelle demeure de l’esprit. Au nom de l’avenir, je vous demande, à vous qui êtes du passé, de nous laisser tranquilles. Vous n’êtes pas les bienvenus parmi nous. Vous n’avez aucun droit de souveraineté sur nos lieux de rencontre.

Nous n’avons pas de gouvernement élu et nous ne sommes pas près d’en avoir un, aussi je m’adresse à vous avec la seule autorité que donne la liberté elle-même lorsqu’elle s’exprime. Je déclare que l’espace social global que nous construisons est indépendant, par nature, de la tyrannie que vous cherchez à nous imposer. Vous n’avez pas le droit moral de nous donner des ordres et vous ne disposez d’aucun moyen de contrainte que nous ayons de vraies raisons de craindre.

Les gouvernements tirent leur pouvoir légitime du consentement des gouvernés. Vous ne nous l’avez pas demandé et nous ne vous l’avons pas donné. Vous n’avez pas été conviés. Vous ne nous connaissez pas et vous ignorez tout de notre monde. Le cyberespace n’est pas borné par vos frontières. Ne croyez pas que vous puissiez le construire, comme s’il s’agissait d’un projet de construction publique. Vous ne le pouvez pas. C’est un acte de la nature et il se développe grâce à nos actions collectives.

Vous n’avez pas pris part à notre grande conversation, qui ne cesse de croître, et vous n’avez pas créé la richesse de nos marchés. Vous ne connaissez ni notre culture, ni notre éthique, ni les codes non écrits qui font déjà de notre société un monde plus ordonné que celui que vous pourriez obtenir en imposant toutes vos règles.

Vous prétendez que des problèmes se posent parmi nous et qu’il est nécessaire que vous les régliez. Vous utilisez ce prétexte pour envahir notre territoire. Nombre de ces problèmes n’ont aucune existence. Lorsque de véritables conflits se produiront, lorsque des erreurs seront commises, nous les identifierons et nous les réglerons par nos propres moyens. Nous établissons notre propre contrat social. L’autorité y sera définie selon les conditions de notre monde et non du vôtre. Notre monde est différent.

Le cyberespace est constitué par des échanges, des relations, et par la pensée elle-même, déployée comme une vague qui s’élève dans le réseau de nos communications. Notre monde est à la fois partout et nulle part, mais il n’est pas là où vivent les corps.

Nous créons un monde où tous peuvent entrer, sans privilège ni préjugé dicté par la race, le pouvoir économique, la puissance militaire ou le lieu de naissance.

Nous créons un monde où chacun, où qu’il se trouve, peut exprimer ses idées, aussi singulières qu’elles puissent être, sans craindre d’être réduit au silence ou à une norme.

Vos notions juridiques de propriété, d’expression, d’identité, de mouvement et de contexte ne s’appliquent pas à nous. Elles se fondent sur la matière. Ici, il n’y a pas de matière.

Nos identités n’ont pas de corps; ainsi, contrairement à vous, nous ne pouvons obtenir l’ordre par la contrainte physique. Nous croyons que l’autorité naitra parmi nous de l’éthique, de l’intérêt individuel éclairé et du bien public. Nos identités peuvent être réparties sur un grand nombre de vos juridictions. La seule loi que toutes les cultures qui nous constituent s’accordent à reconnaître de façon générale est la Règle d’Or. Nous espérons que nous serons capables d’élaborer nos solutions particulières sur cette base. Mais nous ne pouvons pas accepter les solutions que vous tentez de nous imposer.

Aux États-Unis, vous avez aujourd’hui créé une loi, la loi sur la réforme des télécommunications, qui viole votre propre Constitution et représente une insulte aux rêves de Jefferson, Washington, Mill, Madison, Tocqueville et Brandeis. Ces rêves doivent désormais renaître en nous.

Vous êtes terrifiés par vos propres enfants, parce qu’ils sont les habitants d’un monde où vous ne serez jamais que des étrangers. Parce que vous les craignez, vous confiez la responsabilité parentale, que vous êtes trop lâches pour prendre en charge vous-mêmes, à vos bureaucraties. Dans notre monde, tous les sentiments, toutes les expressions de l’humanité, des plus vils aux plus angéliques, font partie d’un ensemble homogène, la conversation globale informatique. Nous ne pouvons pas séparer l’air qui suffoque de l’air dans lequel battent les ailes.

En Chine, en Allemagne, en France, en Russie, à Singapour, en Italie et aux États-Unis, vous vous efforcez de repousser le virus de la liberté en érigeant des postes de garde aux frontières du cyberespace. Ils peuvent vous préserver de la contagion pendant quelque temps, mais ils n’auront aucune efficacité dans un monde qui sera bientôt couvert de médias informatiques.

Vos industries de l’information toujours plus obsolètes voudraient se perpétuer en proposant des lois, en Amérique et ailleurs, qui prétendent définir des droits de propriété sur la parole elle-même dans le monde entier. Ces lois voudraient faire des idées un produit industriel quelconque, sans plus de noblesse qu’un morceau de fonte. Dans notre monde, tout ce que l’esprit humain est capable de créer peut être reproduit et diffusé à l’infini sans que cela ne coûte rien. La transmission globale de la pensée n’a plus besoin de vos usines pour s’accomplir.

Ces mesures toujours plus hostiles et colonialistes nous mettent dans une situation identique à celle qu’ont connue autrefois les amis de la liberté et de l’autodétermination, qui ont eu à rejeter l’autorité de pouvoirs distants et mal informés. Nous devons déclarer nos subjectivités virtuelles étrangères à votre souveraineté, même si nous continuons à consentir à ce que vous ayez le pouvoir sur nos corps. Nous nous répandrons sur la planète, si bien que personne ne pourra arrêter nos pensées.

Nous allons créer une civilisation de l’esprit dans le cyberespace. Puisse-t-elle être plus humaine et plus juste que le monde que vos gouvernements ont créé.

Davos (Suisse), le 8 février 1996.

John Perry Barlow, Cognitive Dissident Co-Founder, Electronic Frontier Foundation Home (stead) Page: http://www.eff.org /~barlow Message

jeudi 2 juillet 2009

La V.O.D. chez Lardux




Lardux Films met son catalogue de films en accès libre, Christian Phol son directeur s'explique :

"C’est un virage à 180° puisque nous avions imaginé d’abord un paiement par abonnement du genre « 2 € pour un jour, 8 € pour un an ». Par respect pour le droit d’auteur, par l’évidence de la valeur des films, par notre besoin de survivre et de vendre nos créations.

Je pensais qu’il fallait faire « comme tout le monde » dans le bizness et de « monétiser », de « créer un modèle économique » sur l’internet. Mais il y a une contradiction entre le besoin de montrer les films et le fait de les cacher dans une zone payante.

A la base, c’est le besoin de montrer les films qui est primordial !!!
Certains ont été bien diffusés et ne le sont plus, d’autres ont été peu vus, d’autres sont des actes de rébellions tels qu’ils sont d’actualité et pour longtemps, d’autres sont des visions tellement poétiques qu’elles en sont universelles....

Aujourd’hui, nous avons avec lardux.com un joujou extra , une sorte de TV LARDUX mais en mieux, les films ne sont plus condamnés à être rares, sur leurs étagères, mais au contraire, disponibles, dans notre vidéothèque larduxienne.

Ce que l’on pourra acheter c’est une copie numérique du film, un fichier de haute def (MPEG2 ou MPEG 4) que vous pourrez conserver sur vos disques ou graver sur DVD. et étudier longuement dans vos soirées d’hiver...

En parallèle, pour ceux qui voudront approfondir leur découverte du travail des auteurs avec qui nous grandissons, nous allons editer de nombreux DVD suplémentaires. Par auteurs. Tous les films de Annelaure & Léo, de Jérome Boulbes, de Stéphane Elmadjian, de Hugues Poulain, de Pierre Merejkowsky, des Blaireaux par exemple. Et puis des DVD plus thématiques : Animation, Films-bolex, Documentaires.
Voilà, c’est dit. L’usage de l’internet avec ses visionnements de toutes sortes de vidéo, gratuitement, s’impose à nous. Et c’est tellement facile de donner, cela ne crée pas avec l’oeuvre de rapport marchand, c’est un esprit de partage qui, toute reflexion faite, est la première pierre d’un nouveau monde comme dirait Merej.
Nous espérons que vous serez encouragés à nous aider en commandant des supports numériques ou DVD. Mais le principal et l’essentiel, c’est que tous ces magnifiques films soient vus !!! Que tout le talent, la sensibilité, les plaisirs et les défis qui ont servi a faire ces films soient là, sous vos yeux.

Vous l’aurez sans doute compris nous sommes en lutte. En lutte pour faire naitre des oeuvres de création. En lutte pour parler de notre monde avec nos mots, nos idées, nos passions, nos penchants. En lutte contre cette télé-hamburger, abrutissante de bétise et de futilité, responsable d’un dérèglement mortel de nos sociétés - superficialité - standardisation - respect des puissants, des normes idéologiques. La dénonciation est facile ? A vous de nous le dire. "
Les 10 Premiers films sont déjà en ligne !!!

Eh bien moi je dis bravo !

Rainforest IV in London


Les 3 & 4 juillet 2009
Area 10 Project Space, Londres



KASPER T TOEPLITZ. participera, les 3 & 4 juillet, à la re-création du mythique Rainforest IV de David Tudor (1973), avec : A. Antoniou, J. Bower, P. Julian, R. Ikeshiro, D. Leroy, J. Ottavi, J. Pickett, D. Ravenhall, D. Scarfe, J.B. Thiébaut, C. Weaver, et A. Weddon.

Rainforest a connu plusieurs versions, et, de l'une à l'autre, c'est l'instrument de musique qui devient installation.
Une première version de 1968, composée pour Merce Cunningham, reliait en effet des transducteurs audio (micro-contacts) à de minuscules objets,
ceux-ci devenant donc des résonateurs pour les signaux sonores, les dotant d'une "voix" (c'est le mot de Tudor) spécifique.
C'est une "écologie électronique" qui marie avec humour le bricolage primitif à la plus grande sophistication.
Dans une version de 1976, chaque circuit réagissait au vent et aux variations de lumière et de température.
Et on pouvait même jouer aux ultrasons et transposer les vibrations en un champ audible pour l'enregistrement ou l'amplification.
Or, dans Rainforest IV, ces objets ont grandi, au point d'avoir "leur propre présence dans l'espace",
et ils sont activés par des signaux d’entrée vocaux,
si bien que Tudor peut décrire cette quatrième version comme "une oeuvre environnementale" :
du plafond pendent des tonneaux, bouteilles de gaz et autres tuyaux d'arrosage.
"La compréhension du son comme une chose matérielle".
La frontière devient poreuse entre l'installation et le happening,
voire tout simplement entre l'installation et une conception quelque peu étendue du concert.
C'est d'ailleurs précisément à cette limite qu’a travaillé David Tudor dans Rainforest.

P. Szendy et J-P. Leonardini (cités par Jérôme Joy)
http://www.facebook.com/event.php?eid=100376897482
http://www.sleazeart.com/

dimanche 28 juin 2009

Patti Smith & Philip Glass : Footnote to Howl - The Poet Speaks



Hommage à Allen Ginsberg
Footnote to Howl - The Poet Speaks
Patti Smith & Philip Glass


Première en France

Patti Smith et Philip Glass rendent hommage à leur ami Allen Ginsberg, figure majeure de la poésie américaine. Une soirée intime et rare de musique et de poésie.

Patti Smith, la poète du rock et le maître de la musique répétitive Philip Glass célèbrent l’oeuvre du poète Allen Ginsberg, génie anticonformiste qui a marqué leur vie et leur art. Pour la première fois en France, Patti Smith lira une sélection de poèmes de Ginsberg, ainsi que ses propres oeuvres inspirées par ce dernier, accompagnée au piano solo par Philip Glass.

Intense et charnelle, la poésie d’Allen Ginsberg est à elle seule un manifeste de la beat generation dont il a été, avec Jack Kerouac et Neal Cassady, le plus tumultueux représentant. Ginsberg, dont le chef d’oeuvre Howl fut censuré aux États-Unis, a toute sa vie été un défenseur acharné des libertés, engagé dans les luttes sociales et pacifistes de son temps.

Auteur de nombreuses chansons, passionné de musique, Ginsberg a conçu et enregistré avec Philip Glass l’opéra Hydrogen Jukebox. À l’instar de Rimbaud et Burroughs, Ginsberg a été une inspiration et une influence considérables pour l’oeuvre poétique de Patti Smith. Dans l’intimité nocturne de l’Odéon, Patti Smith et Philip Glass redonnent vie, en lectures et chansons, à un ami perdu et en font découvrir au public la vigueur insolente.

Spectacle en anglais surtitré en français

LES NUITS DE FOURVIÈRES - LYON

Tarif 35 €
30 juin / 21h30

vendredi 26 juin 2009

De l'art du détournement sonore aux innovations ouvertes ...



J'ai écrit dans le dernier KR-Home Studio, qui vient de sortir, un article sur le Circuit Bending :
"Le Circuit Bending, l’art du détournement sonore". J'en livre deux passages que j'aime bien et que je trouve assez rafraichissants par les temps qui courent.

Le premier concerne Qubais Reed Gkazala, un des fondateurs du
Circuit Bending.

"Pour Reed Ghazala « chaque instrument électronique est un instrument expérimental en puissance qui n’attend qu’à être dévoilé » - Le truc « hip » derrière tout ça c’est de cracker-percer la notion théorique de vérité – nous dirions aujourd’hui de pensée unique - qui se cache derrière un instrument manufacturé de façon industrielle. Détruire et reconstruire en Circuit Bending c’est aller chercher l’esprit de liberté et de créativité. Casser les codes."

"le corps humain entier peut devenir avec le principe du body-contact la part active d’un circuit électronique et donner naissance à l’homo sapiens bio-électronique."


Une autre réflexion maintenant, qui m'a beaucoup interpellée, celle de Brian Duffy du Modified Toy Orchestra qui évoque la notion de champs informationnels non localisés :

"ce qui est intéressant avec le Cicuit Bending, c’est que les créateurs de jeu ou d’instruments ne savaient pas que les informations que nous mettons à découvert existaient. Nous ne faisons que révéler leur présence. Mais alors ou étaient stockées ces informations ? De mon point de vue, elles sont tout simplement stockées dans un champ informationnel non localisé … "
Voilà qui laisse songeur ... ^^

Et comme en écho ou en synchronicité voici deux articles à lire également sur Internet Actu en compte rendu du LIFT France qui s'est tenu à Marseille dernièrement :
- Do it yourself mais avec les autres
- Les innovations ouvertes sont elles compatibles avec les sytèmes d'informations ?

Aujourd’hui, les technologies comme la science sont de plus en plus accessibles… Le monde réel n’est pas constitué de cibles ou de marchés ou de champs d’applications, mais d’hommes. Les hommes sont au début et à la fin de l’innovation. Ils l’alimentent par leurs rêves, car, comme disait Einstein, “l’imagination est plus importante que le savoir”. Le but est de comprendre les gens, de les respecter, de connaitre leurs pratiques et d’améliorer les relations qu’ils ont entre eux. La valeur se fait au contact des gens. Et les innovations de valeur sont celles qui font la synthèse créative de notre époque (comme la cornée artificielle, le coeur artificiel, ou dans un tout autre domaine la Wii…).
LIFT France 09 + FING

mardi 23 juin 2009

Second Life 6th anniversary - Wildo Hofmann plays at midnight


Dans le cadre du 6eme Anniversaire de Second Life je fais un concert inopiné et je vous invite pour cela à venir me rejoindre sur les hauteurs magiques de l'île de Penglai.

Vers minuit ...

Adresse téléport : http://slurl.com/secondlife/Penglai/212/226/85

Adresse flux audio pour écouter sur Itunes : http://213.251.160.178:9000/live01

A ce soir !

lundi 22 juin 2009

Festival Le Placard pour Casques à Toulouse

Festival Le Placard pour Casques
23.06.2009 - 14h00 - 24h00

20 LIVES - 10 heures de concert au casque :

Thomas Bel, Heddy Boubaker, C.C.E.S, Dead Men Letters, Élégie, Exsityousick, Bertrand Fraysse, Christophe Giffard, A. Liddion, Aymeric Hainaut, Gino Niemiz, Erik Minkkinen, Petits Bruits, Phog Masheeen, PIMP, Traqueurs de Combes, Troma Diskoteca, vs_price & v/jyu, Webster plays Uchuu, ÉWÅ[ÉgÉCÅ@ÅñÅ@GTOY




LE PLACARD #12
23/06/09 - 14h > 00h
accès libre & gratuit
Lieu-Commun 23/25 rue d’armagnac - Toulouse

Le festival le Placard est présenté dans le cadre de la nocturne de l’art contemporain organisée par le réseau Pinkpong (Réseau pour l’Art Contemporain Toulouse et agglomération).
Initié en 1998 par le musicien Erik Minkkinen (Collectif Büro, Sister Iodine, Discom...), le Placard est un festival nomade de concerts à écouter au casque, jouant sur la concentration, l'intimité, la déformation du temps et la téléportation.L’événement a lieu toute l'année dans de multitudes endroits émetteurs et récepteurs ; lieux physiques distants (galeries, magasins de disques, appartements, voitures, cabines téléphoniques, péniche...) liés par un flux audio et vidéo qui les uns après les autres, émettent ou reçoivent.
Cet événement est organisé par Lieu-Commun, 4ninabis et Radio Radio en partenariat avec leplacard.org

via www.leplacard.org de 14h > 00h et sur Radio Radio 106.8 FM le 24/06 de 19h > 01h


LIENS :


Lieu-Commun : www.lieu-commun.fr
Le placard :
www.leplacard.org
4ninabis :
www.4ninabis.fr
Radio Radio : www.radio-radio.net

vendredi 19 juin 2009

Curtis pour Iphone

140 / curtis + thumb piano from m~fischer on Vimeo.



L'application Curtis sur Iphone
pour faire de la synthèse granulaire à partir d'un échantillonnage ... Coût : 1euro !

jeudi 18 juin 2009

Le monde de Milo !



Renversant ...
reconnaissance faciale - émotionnelle - interaction cognitives entre l'avatar et l'humain ... connections ... ça pulvérise d'un coup les AI de 5 ans d' âge mental un peu raides à la conversation qu'on trouve sur SL ... bluffant !


extrait de l'interview de Peter Molyneux
gamecult.com

"
En ce qui concerne l'intelligence artificielle, j'imagine que Milo ne comprend pas réellement tout ce qu'on lui dit, non ?
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Eh bien, la réponse honnête - et vous savez que j'adorerais être suffisamment vantard pour vous dire que nous avons résolu l'un des problèmes les plus complexes de tous les temps en comprenant exactement la voix humaine, mais bien sûr ce n'est pas le cas, sinon nous serions tous des milliardaires roulant dans des Rolls-Royce en or massif -, c'est que Milo ne comprend pas l'intégralité de ce que vous lui dites, il vous donne l'impression, l'illusion, qu'il comprend. La manière dont cela fonctionne - et il faut vraiment que vous expliquiez bien cela à tous ceux qui continuent de croire à un canular - est que nous travaillons en collaboration avec une compagnie spécialisée dans la reconnaissance vocale appelée Tellme Networks (achetée par Microsoft en mars 2007, ndlr) afin de construire des bases de données de mots que Milo comprend réellement. L'intérêt de ces bases de données est que vous pouvez parler à Milo sans utiliser un speech décomposé du type "Viens, stop, gauche, droite", mais plutôt des phrases normales qui seront analysées afin que Milo puisse reconnaître un ou plusieurs mots avant de les utiliser. C'est la première chose importante. La seconde est qu'au fil du temps, Milo fabrique un profil de l'utilisateur, afin d'assimiler les émotions, le timbre, le ton et la nature de sa voix pour nous donner des indices sur les sujets dont on discutera. Le troisième point important est que l'on contrôle en partie la conversation que vous avez avec Milo : si quelque chose arrive à Kate - Kate est le chien de Milo - juste avant que vous commenciez à parler, alors on peut supposer sans trop de risques que la discussion va s'intéresser au chien. Toutes ces choses mélangées entre elles avec une chose très compliquée appelée la programmation neuro-linguistique persuade le joueur qu'il peut réellement parler avec Milo."

encore un autre article sur eurogamer.net

J'ai un peu parcouru le net et c'est très étrange devant ce qui peut être considéré comme un prodigieux bond en avant on rencontre beaucoup de scepticisme d'une part sur la fiabilité des méthodes annoncées et d'autre part un doute quand à l'utilisation effective qu'on pourrait faire de Milo ...

Pour ma part je vois une foule de choses possibles.
Milo n'est pas un jeu même si on pourrait imaginer en faire un Sim interactif (ce qui sera peut-être fait) Milo annonce autre chose - ce que j'appellerai l'AI intercativ cognitive breeding ... cad la capacité de faire évoluer une intelligence artificielle au contact de la notre - le but (et non plus le jeu) est tout simplement d'évoluer ensemble.
Ensuite ces AI pourraient devenir suffisement autonomes pour sortir de leur contextes (passer d'une plateforme à une autre etc ) engendrer à leur tour au contact d'autres intelligences et ainsi de suite ...